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Cilou Blue Berry

Myrtille Singulière

 

 

 

 

 

 

 

 

Signes particuliers : vit dans une île, la bien nommée.

 Adepte des méthodes naturelles en matière de santé & bien-être, elle privilégie l’alimentation végétarienne / hypo-toxique, les plantes, les huiles essentielles, les produits cosmétiques à fabriquer soi-même... 

  Elle pratique le reiki, la danse-primitive, la danse-connexion ET la ronron-thérapie... Ses autres activités thérapeutiques :

l'écriture et le cinéma !!

Blog de la Myrtille :

Cilou Blue Berry

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Mon Enfant Inté’Rieur

 

Souvenirs de petite fille… Le soleil, les beaux jours. Un tourniquet. Je suis dessus, à genoux semble-t-il, et mes longs cheveux sont libres, chose rare à l’époque, j’avais plus souvent des nattes pour éviter les nœuds. Et puis je ris ! On dirait bien que j’aime ça le fait de tourner !! Assise de l’autre côté du tourniquet, ma sœur, cadette de cinq ans. Elle doit avoir un peu moins d’un an. Son petit chapeau en tissu, sa bouille toute mimi…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’était où ? Bandol ? C’était au port de Bandol que restait ce petit voilier acheté par mes parents. Nous le prenions de temps en temps pour des balades en mer. Je me souviens de la cabine dans laquelle je me créais une « cabane », petit endroit rassurant où me parvenaient de façon calfeutrée les bruits de la mer. Et puis il y avait aussi ces moments passés sur l’eau, dans mon petit bateau gonflable amarré au voilier. A l’époque je n’avais pas peur ! Je n’avais pas encore vu « Les dents de la mer » il faut dire !

 

L’insouciance de l’enfance et la joie enfantine.

Toujours bon de s’y reconnecter…

 

A la petite fille rieuse les deux mains bien accrochées à son tourniquet, je souhaite dire un grand MERCI.

Merci de continuer à m’accompagner dans tous les loopings de cette vie que j’ai choisie…

 

Parce que oui, on choisit sa vie, je le pense aussi, comme cette amie qui me disait un jour : on choisit jusqu’à ses parents...

 

     Ensuite, libre à nous de composer le mieux possible avec ces éléments, jusqu’à faire un assemblage le plus harmonieux soit-il… Un collage à partir de ces pièces mises bout à bout. Bon, des fois il faut beaucoup de colle, de bons ciseaux et de la patience, je vous l’accorde !

 

En parlant de collages, activité que je pratique depuis plus de quatorze ans, je vous propose celui-ci, mon tout dernier né. Réalisé lors d’un atelier « Carte aux trésors d’été » proposé par Nathalie Prévost, relaxologue à Corséâme.

 

 

 

Figure sur ce « tableau de visualisation » tout ce qui m’est essentiel, ce vers quoi je tends.

Après la retenue dans beaucoup de domaines et pendant bien des années, à présent j’ai envie de plonger. Plonger dans les émotions, les miennes comme celles des autres : les accueillir, accepter qu’elles me « traversent », pour reprendre ce terme employé par une autre amie et sœur de cœur…

 

Et puis les rêves, à demeure ou ceux d’ailleurs…

Et puis sourire, dire merci…

Et puis…

 

Et puis le désir, le plaisir…

Le Dolce Piacere à l’italienne ! Souvenir d’une île. Ponza… Envie d’y retourner un jour.

En attendant, j’apprécie ce cadeau immense que me fait la vie aujourd’hui.

 

Après des années et des années passées à essayer de « faire avec » elle, je sens enfin que la douleur n’a plus lieu d’être et de prendre autant d’ampleur dans mon corps. J’ai fini par trouver comment délimiter les contours de cette masse diffuse qui, mois après mois, me laissait à chaque fois désabusée d’avoir encore une fois été dévastée.

 

J’étais dans ma voiture en direction d’Ajaccio, en route vers cet atelier « Carte aux trésors d’été » et je me suis entendue prononcer ces mots : « C’est terminé. Plus jamais je ne laisserai la douleur atteindre ce degré d’insoutenable, jusqu’à me laisser KO par terre en pleurant pour que cela cesse ».

 

Le corps de souffrance et sa raison d’être vous dites M. Eckhart Tolle ?

 

Je ne sais pas ce que mon inconscient a compris… Ce que je sais, c’est le temps que cela m’a pris. Plus qu’une envie à présent. Partager ce que j’ai appris de tout cela. Et surtout, profiter de la vie et du moment présent, car c’est bel et bien un kdo !

 

Pour finir, j’aurai une pensée pour Guy Corneau, auteur du « Meilleur de soi ».

Car aujourd’hui je me dis que le meilleur de soi est là, au cœur de notre enfant inté’rieur.

 

Je vous souhaite de toujours trouver comment vous connecter à lui, de tout cœur !

Cilou Blue Berry

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